|
|
|
- Code:
-
<div class="backfch"><table><td><div class="imgfpr" style="background-image:url(https://i.imgur.com/G1vsVl0.gif);"></div></td><td><div class="brpr">Feng Mei Lan</div><div class="brpr">feat. Seo Soo Jin [(G)I-dle]</div><div class="brpr">815 ans</div><div class="brpr">Sino-française</div><div class="brpr">Mystiques (succube)</div><div class="brpr">bisexuelle</div><div class="brpr">Riche cachée</div><div class="brpr">Gérante d’une salle d’hôtesse + Danseuse traditionnelle</div><div class="news">INFORMATIONS</div></td></table><table><td><div class="brpr2"> † Elle est née le 7 mai 1620 en France. † Son établissement est de luxe, on peut presque apparenter ses employées à des geishas tant le mot d’ordre est glamour chic. Tous les soirs, un show est assuré par des employées et parfois par Mei Lan elle-même. † Elle peut se montrer très douce mais pour mieux attirer l’ennemi. † Elle se compare souvent à la mante religieuse qui dévore son partenaire pendant l’ébat… Sauf qu’elle aspire son âme. † Il ne faut pas s’arrêter à son visage qui peut lui donner un air angélique, c’est un véritable démon. † Le fait qu’elle soit succube est comme une revanche pour sa vie en tant qu’humaine. † Son plus grand rêve est, malgré tout, de pouvoir avoir un enfant. † Elle a un excellent contact avec les enfants… Beaucoup plus qu’avec les adultes. † Elle tient des cahiers où elle marque le nom de tous les enfants qu’elle a rendu orphelin et qu’elle a déposé aux portes de l’orphelina ou dans de la famille. Elle note aussi la raison pour laquelle ils sont mort. † Elle porte beaucoup de rouge, de kimono ou des tenues sexy. † La sous-estimer revient à signer son arrêt de mort. Elle peut se montrer très violente et un tantinet susceptible. Elle ne supporte pas qu’on la prenne de haut. † Elle sait être mignonne quand il le faut. † Sa fleur emblématique est celle du cerisier, rose quand elle a tué sa victime, blanche pour quand elle veut exprimer un sentiment positif… Autant dire qu’elle a très rarement fait apparaitre des fleurs blanches. † Elle tient très mal l’alcool et quand elle en boit, elle devient presque une gamine. † De prime abord, on peut penser qu’elle est chaleureuse ou très ouverte pour draguer mais, en fait… Elle peut être pire qu’une armoire à glace. † Dans sa vie, elle a tué de nombreuses sirènes et harpies. Elle ne les supporte clairement pas. † Elle agit beaucoup dans son intérêt. † Elle a été mariée dans le passé mais disons qu’elle a été très heureuse de devenir veuve. † Si elle poste des choses cute sur instagram, il faut savoir qu’elle est une adepte du gore. † C’est une excellente cuisinière, elle a appris beaucoup lors de ses différents voyages. † Elle est multilingue et parle : français, chinois, anglais, japonais, indien, russe, grec, coréen. † Elle a une excellente mémoire mais évite de s’y fier. † Si elle n’est pas maquillée et bien habillée, impossible de la faire sortir tant elle a besoin de se sentir belle. † Malgré sa fortune amassée, ce n’est pas le genre à le crier sur tous les toits, gardant son argent pour elle ou les associations. † Elle a pour animal de compagnie, un corbeau… Ou plutôt un métamorphe. † Malgré sa haine des sirènes et des harpies, elle peut en embaucher mais les garde à l’œil. † Elle est très maternel avec ses employées, tant qu’on ne fait pas de bêtise, on n’a pas l’impression que c’est la patronne. † Elle a une salle pour punir tous ceux mettent en péril le bon fonctionnement du Cherry Blossom, que ce soit employé ou client. † Sans son café du matin, elle est tout simplement exécrable. † Ses pêchers mignons sont le sucre et le citron. † Elle adore les fleurs et connait les significations… Elle rêve secrètement de recevoir des camélias. † Il n’est pas rare qu’elle se bagarre et qu’elle revienne avec des coups, heureusement qu’elle cicatrise vite. † Elle a des pouvoirs : Manipulation des rêves - Déplacement rapide - Force décuplée -Manipulation de la réalité - Télépatie † Elle est très bonne pour faire des allusions perverses à tout moment. † Elle a très peu embrassé dans sa vie, comme elle a peu aimé. La seule fois où elle a aimé, elle s’est retrouvée avec le cœur brisé. † C’est une très bonne menteuse. † Elle cache très bien sa nature de succube, si elle ne le dit pas, on ne peut pas le deviner. † Elle a un tatouage de fleur de cerisier dans le dos (<a href="https://www.instagram.com/p/BuZLM7oHgvg/?utm_source=ig_share_sheet&igshid=cnu9v746nspn">aperçu</a>). † Elle est directe, si elle doit dire quelque chose, elle le dira.</div><div class="news">ANECDOTES</div></td><td><div class="brpr2">‡ Charismatique ‡ Têtue ‡ Susceptible ‡ Jalouse et Possessive ‡ Distinguée ‡ Dominatrice ‡ Hypocrite ‡ Sadique ‡ Perverse ‡ Réfléchie mais impulsive ‡ Lunatique ‡ Charmeuse ‡ Bagarreuse ‡ Gentille, douce et chaleureuse… Si elle veut bien le montrer ‡ Sensible derrière sa carapace ‡ Féminine ‡ Gourmande ‡ Attentive ‡ Observatrice ‡ Franche.</div><div class="news">CARACTÈRE</div></td></table><div class="brpr3"><strong>La longueur minimale est de 300 mots.</strong><br/>XVIIème siècle : Paris, France.
Un cri, ou plutôt un pleure, se fit entendre dans la douce nuit qui assombrissait les rues de Paris. Un sept mai de l’année 1620, ce bruit, ce fut toi qui le produit. Toi, la petite fille tant attendue de Monsieur et Madame Feng, habitant dans une petite cabane dans la partie chinoise de la ville de la ville. Il y avait à peine 50 personnes dans ce qu’on peut appeler bidonville. Elles vivaient d’agriculture, de petits travaux et étaient, pour la plupart, vues comme des esclaves. Ta mère s’occupait de la lessive chez un couple de noble tandis que ton père soignait quelques paysans qui ne pouvait s’offrir les soins des docteurs blancs. Les grands se moquaient de son soi-disant statut de médecin alors qu’il excellait dans son domaine… La médecine chinoise était encore méconnue. Ils étaient venus dans ce pays, pensant pouvoir enfin s’épanouir mais ils vivaient dans la précarité, rêvant malgré tout d’avoir un enfant qui ne venait pas, jusqu’à ce jour. Ils étaient heureux d’accueillir cette petite poupée que tu étais. La lune, ce soir-là, leur donna une magnifique vision de toi, pleurant à chaude larme mais destinée à devenir une jolie jeune fille avec une belle force de caractère. Alors, ils choisirent la particule Mei (梅) qui signifie Belle Fille puis, comme c’était le printemps et que ta mère prenait toujours soin de sa magnifique orchidée, ils mirent la particule Lan (兰). Tu n’étais plus un bébé anonyme mais tu étais Feng Mei Lan. Ta première année de vie se passa collée contre ta mère dans un joli bandeau confectionnait par une habitante de votre quartier. Elle était toujours là pour vous aidez et c’était comme une sœur pour ta génitrice. C’est grâce à cette femme que ta mère obtint un métier, certes dégradant, mais qui permettra à ta famille de vivre sans avoir peur du lendemain. Femme de chambre dans une grande maison parisienne. Oh tu ne savais pas tout ce que tes parents ont dû mettre de côté pour te permettre une enfance heureuse, tu ne t’en doutais pas un instant mais tu restais toujours d’une douceur incroyable, appréciant les cadeaux qu’ils t’offraient à Noël et ton anniversaire. Tout allait bien, tout aurait dû continuer à aller bien et pourtant…
Un jour, alors que tu jouais avec la fille des maîtres de tes parents, tu te retrouvas toute seule dans la rue, attendant qu’elle revienne avec des poupées. Mais, à son retour, tu n’étais plus là. Une pression sur ton nez, et te voilà à piquer un somme avant d’être transportée ailleurs. Dans une cage. Comme un animal. Chaque soir, des gens venaient vous voir, achetant parfois quelqu’un comme s’ils venaient acheter du sucre à l’épicerie. Tu voyais ces personnes opulentes déambuler devant toi, te regardant avec dédain avant de passer son chemin… Cet homme était comme eux physiquement mais il avait des choses en plus. Non seulement il avait les traits asiatiques et dégageait une aura puissante. Tu ne pus que le regarder avec des yeux vides. Tu n’avais plus de goût à la vie, pleurant chaque soir tant tes parents te manquaient, ne te doutant pas que cet homme les avait payés pour te kidnapper. Ils avaient juste besoin d’argent alors ils n’avaient pas hésité trop longtemps. C’est cet homme qui t’avait acheté qui te révéla ce terrible secret lorsque tu atteints l’âge de 16 ans. Pour lui tu étais prête à entrer dans le monde des adultes. Pendant ces cinq années, tu faisais le ménage, les repas, la lessive et la couture pour toutes les filles travaillant pour ton nouveau maître. Elles étaient toute d’une beauté presque surnaturelle avec leur incroyable blancheur et leur grâce. Tu appris de chacune d’elle à bien te tenir, à danser de façon sensuelle et à te forger une carapace. Tu étais la plus jeune. Tu étais comme leur sœur, tu étais comme leur fille. Elles s’occupaient de te former pour que tu sois ce magnifique pétale blanc sur scène, sachant très bien que tes nuits seront, bien souvent des cauchemars, une fois le temps de l’innocence envolé.
C’est cet homme qui te prit ta première fois, ne voulant pas que n’importe qui te déflore et quelques jours après, tu montas sur scène pour la première fois. Ton teint était d’un blanc parfait, tes lèvres étaient aussi rouges que ton kimono et tes yeux ressemblaient à ceux d’un chat ou d’une biche. Tu étais encore plus captivante que les autres filles grâce à cette jeunesse qui te caractérisait et c’est sans surprise que toutes les nuits, un homme différent venait dans ton lit pour profiter de tes courbes qui se développaient. Dans leur bras, tu oubliais l’abandon de tes parents. Dans leur bras, tu pleurais intérieurement, te sentant salie et souillée. Tu n’étais qu’un corps pour eux… Mais pas pour lui. Pas pour ce nouveau client. Tu avais dix-huit ans la première fois que tu le vis passer ces portes. Ils venaient deux fois par semaine et passait toujours la nuit avec toi. Il te regardait différemment des autres. Pour lui, tu n’étais pas qu’une enveloppe charnelle. Non, pour lui, tu étais une jolie rose blanche qui ne demandait qu’à être aimée. Et il avait raison. Elle ne souhaitait qu’être aimée et aimer en retour sans que cela lui laisse un goût amer dans la bouche.
Quelle naïveté.
Âgée de vingt-et-un ans, tu décidas qu’il était temps de fuir cet endroit avant qu’elle ne doive se fuir elle-même. Alors, avec celui pour lequel son cœur battait, elle décida de s’enfuir de cet endroit même si cela signifiait vivre précocement. Tant qu’il était là, tout irait bien n’est-ce pas ? En tout cas, c’est ce que tu croyais. Le soir de votre départ, tout était prêt pour que vous partiez mais c’était sans compter sur ces affreux maux de ventre qui te firent te tordre de douleur. Ton maître, alerté par tes cris, débarqua dans ta chambre tandis que la réalité te frappa en plein visage, confirmant l’hypocrisie des hommes. En effet, ton cher et tendre ne vint jamais ce soir-là, ni les autres soirs et tu pleurais silencieusement jusqu’à ce qu’ils viennent te rejoindre une nuit pour briser ton cœur un peu plus.
« [b]Victor… Je… Tu étais où ? J-J’ai fait une… - J’en ai rien à faire Mei Lan. En fait, j’en ai jamais rien à faire d’une catin comme toi, t’étais qu’une fille parmi les autres.[/b] »
Ces mots te blessèrent, tu entendais ton cœur se briser. Tu n’avais pu lui dire que tu avais fait une fausse couche. Non. Tu ne pouvais que le regarder tandis que minuit sonnait. C’était, désormais, le sept mai 1642. La première chose que tu fis fut de renifler avant que tout devienne plus sombre et qu’un nuage noir commence à s’introduire en toi. C’est alors que ton expression changea du tout au tout et que tu te rapprochas de Victor pour commencer à le séduire, pour commencer à t’unir avec lui sans qu’il comprenne ce que son corps lui disait et tu en profitas pour aspirer son âme et le tuer. Un sourire satisfait étira tes lèvres rouges.
Tu n’étais plus Mei Lan l’humaine mais Mei Lan la succube.
Le corps se transforma en un tourbillon de pétales de fleur de cerisier rose, symbole de ton premier meurtre. Le premier d’une longue série. Femme et homme qui faisaient souffrir leur femme y passaient. Tu contenais en toi une rage de vivre, une rage de vengeance et une envie de prendre cette revanche sur la vie. Tu haïssais ces parents qui délaissait leurs enfants, te souvenant de cette mère que tu n’as jamais pu être. Que ce soit l’humaine ou le démon, vous étiez en symbiose totale, deux entités vivants dans un même corps et tu es certainement l’un des rares démons qui laisse une place importante à sa part humaine dont le cœur s’est noirci avec le temps. Tu dévoras plusieurs âmes, obtint de jolies sommes d’argent d’hommes que tu séduisais et tu lisais. Tu lisais énormément, appréciant la philosophie avant tout et tu allais souvent au théâtre ou à l’opéra au bras d’un homme distingué, différent à chaque fois. Ta beauté presque irréelle plaisait beaucoup à ces hommes qui vivaient rarement plus d’une semaine après t’avoir rencontré. Tu tissas aussi des relations avec de grands écrivains et il n’était pas rare que tu te balades sur les bords de la Seine, admirant l’immense cathédrale de Notre Dame. Ta vie dans cette ville fut tourmentée au début mais la roue avait fini par tourner. Tu restas en France jusqu’en 1700. A ce moment, tu décidas de partir à la découverte de la Chine.
XVIIIème siècle : La Chine.
La terre de tes ancêtres, la Chine. Tu foulas ce sol quelques temps après ton départ de la France, te déplaçant toujours dans les meilleures conditions, volant des âmes de temps à autres. Désormais, même des innocents pouvaient y passer s’ils avaient le malheur de te regarder de travers. Tu menas ton bonhomme de chemin, finissant par arrivée à destination pour découvrir comment les autres membres de la famille Feng avaient vécu ou vivaient. C’est ainsi que tu appris l’existence de cousins, de cousines, ou alors était-ce déjà les enfants de cette génération ? En les regardant, tu étais envieuse de voir ces bambins avec eux. Ils ne savaient pas la chance qu’ils avaient. Quand tu les entendais te plaindre, tu les regardais d’un œil noir avant de passer ton chemin, voulant découvrir un peu plus de choses de ce pays. Peut-être pourrais-tu, discrètement, monter une petite affaire ? Tu étais douée en danse traditionnelle… En France, tu étais l’une des meilleures dans ce domaine mais tu dus te confronter à la réalité… En Chine, les filles étaient bien plus douées que toit mais tu ne te décourageas pas, montrant ainsi une nouvelle grâce au genre humain. Tu pensais parfois à ton ancienne vie en France, la personne qui t’avait acheté était encore en vie. C’était un démon. Tu l’avais appris lorsque cette succube s’était emparée de toi. Tu souriais en y repensant, l’aura qu’il avait dégagé quand tu l’avais rencontré, sa jeunesse éternelle, tu comprenais mieux maintenant que tu étais presque comme lui… Oui, presque. Car bien que tu appartenais à cette espèce, ton mode de fonctionnement était différent du leur.
Souvent, dans ces moments de nostalgie, tu secouais la tête puis allais te chercher une proie à dévorer, te plaisant à les séduire dans leur rêve avant de dévorer leur âme. Il arrivait que tu mettes le compagnon sous ton charme pour les obliger à assister à toute la scène avant de t’envoler, laissant derrière toi une personne abasourdie, sans souvenir de ce qu’il s’est passé. Tant et si bien qu’ils ne savaient plus que ces fleurs de cerisier étaient cette personne qu’ils aimaient mais qui s’était moquée d’eux en les trompant. Tu appréciais voir la vie s’effacer de leurs yeux, capter leur dernière étincelle puis te retirer pour reprendre ta vie. Traînant souvent dans de grands endroits, tu croisas l’empereur Qianlong un jour. L’occasion d’avoir un peu de pouvoir. Un sourire charmeur avait étiré tes lèvres tandis que tu t’approchais. Il tomba directement sous ton charme surnaturel et tu devins très vite sa quarante-quatrième femme, menant tout le monde en bateau. La seule chose qui te tenait réellement à cœur était d’aider les enfants. Tu montrais à tout le monde un visage doux, faisant penser que tu étais bienveillante, il n’en était rien. Tu t’en fichais clairement, tu avais le pouvoir et l’argent mais pas l’amour. Cet homme était encore et toujours accroché à l’amour qu’il portait à sa première femme. Il n’était pas capable de te donner un enfant alors tu le tuas, portant le deuil un temps, attirant la pitié d’un pays prêt à tout pour la douce et jeune Mei Lan. Tu étais une merveilleuse actrice.
Tu partis ensuite dans des contrées plus reculées, là où tu fus confronté à ta première rivale. Une harpie. Elle venait d’ailleurs et failli presque te tuer si tu n’avais pas réagi avant, la tuant de façon très sanguinaire. Tu admiras le rouge s’écouler de ce corps mort puis rentra pour te reposer, plus faible que jamais. Heureusement que les succubes avaient la capacité de cicatriser rapidement. Qianlong était mort depuis quelques mois, l’année 1800 allait arriver alors tu décidas de choisir une autre destination. Peut-être que l’Angleterre était une bonne option ?
XIXème siècle : L’Angleterre.
Dix ans. Cela t’aura pris une dizaine d’année pour arriver dans ce pays qui t’étais inconnu. Une nouvelle langue à apprendre mais tu n’en étais pas à ton coup d’essai et tu appris plutôt rapidement avant de te lancer à la recherche d’un travail qui pourrait te permettre de rencontrer tous ces infidèles qui t’attiraient naturellement. C’était clairement instinctif pour toi de les repérer. Rien de bien méchant. C’est d’ailleurs ainsi que tu t’étais retrouvé devant cette grande maison où se trouvait l’une de tes proies mais avant que tu ne puisses la tuer, le feu se répandit dans la demeure. Un incendie criminel. Une sirène plus précisément. Pourquoi ? Tu ne sus jamais mais cette petite idiote t’avait mis des bâtons dans les roues. Cependant, tu réussis à sauver l’enfant du couple à défaut de récupérer l’âme du père, te voilà à pouvoir prendre possession d’un souffle de vie encore plus pur. L’enfant était beau. C’était une petite fille du nom de Alice Bennet. Elle avait de magnifiques yeux bleus, des cheveux noirs longs et soyeux, elle n’avait que treize ans. Tu passas un pacte avec elle. Tu la vengerais, la protégerais, la servirais et en échange, non seulement elle devra te payer en âme à aspirer et, à la fin, tu pourras la tuer quand l’heure sera venue. C’était votre pacte. C’est à ses côtés d’ailleurs que tu te découvris l’existence de tes pouvoirs. La manipulation des rêves, tu l’avais depuis le début, pareil pour la manipulation de la réalité mais tu n’en avais pas conscience. En effet, c’est grâce à cela que tous les êtres que tu tuais se transformais en pétale de fleur de cerisier. Tu as développé au cours des dernières années une certaine force ainsi qu’une certaine vitesse mais ce que tu découvris fut la télépathie. En effet, lorsque Alice était dans une situation d’urgence, elle pouvait t’appeler à l’aide grâce à ce pouvoir, à ce lien qui vous reliez. Tu veillais sur elle, n’attendant que le jour où tu pourrais satisfaire ton envie d’aspirer son âme.
Et il faut dire qu’elle était souvent en danger.
La Reine avait mandé quelques personnes pour résoudre des enquêtes afin de pouvoir faire ce que Scotland yard ne pouvait pas faire. Ta protégée faisait partie de ces personnes, se mettant souvent en danger mais cela t’amusait plus qu’autre chose. Tu tuais des gens sans avoir besoin de te nourrir, tu déstabilisais souvent la jeune fille qui grandit à tes côtés, animé par une haine de vengeance. Tu désirais te rassasier de sa pureté mais tu ne pouvais pas. C’était limite frustrant. Cependant, tu pus reprendre des activités comme la couture, la cuisine, pouvoir porter une robe noire ou rouge selon les jours. Des tâches qui pouvaient sembler ingrates mais cela te faisait bien rire en fait. Tout ça pour une âme.
Puis vint ce jour.
Ton chemin croisa celui d’une sirène que tu n’eus pas de mal à reconnaître. Celle-ci était au service de la Reine, l’ensorcelait grâce à sa voix pour lui faire tout ce qu’elle voulait comme diriger presque le pays à sa place. Cette sirène charmait [b]TA[/b] proie. L’attirait à elle pour la tuer et Alice, elle obéissait à cette voix qui l’appelait. Tu vis rouge. Cette créature voulait la guerre ? Elle l’aura. Tu n’eus pas de mal à couvrir les oreilles de cette jeune fille d’une vingtaine d’année dont la fortune et la renommée faisaient pâlir celle que tu appelles, désormais, Ursula. Elle avait le physique et la voix de Ariel mais clairement la mentalité de cette horrible pieuvre. Ta voix, elle n’était pas aussi envoutante mais ta danse, si. D’une grâce et d’une élégance sans pareille. Une fois son ouïe perdue, tu dansas devant elle, la ramenant à toi, l’aidant à écorcher la sirène. Sa peau d’une blancheur sans tâche se couvrit de rouge, sa robe d’un rose si clair, se fonça alors que la sirène rendait son dernier souffle. Vous n’aviez point touché la Reine qui n’était qu’une victime des manigances de la créature de l’eau mais, maintenant que Alice était vengée, tu pouvais la dévorer. Tu la rendis belle. Une beauté à sa hauteur. Tandis que tu la déflorais, tu te rassasié de son âme qui étais encore meilleure que toutes celles que tu avais pu goûter.
Une âme pure.
Alice est probablement la seule de tes victimes qui ne devint pas pétales de cerisier roses. Au contraire. Pour elle, tu fis tomber des fleurs de cerisier blanches, symbole de la pureté et, parce que même si tu ne voulais que la tuer pour honorer votre pacte, tu t’étais occupée de cette lady comme si c’était ta propre fille. Tu restas digne en voyant le cercueil entrer en terre, recouvrant le bois de ces fleurs blanches avant que la terre ne le recouvre. L’arbre qui poussa derrière la pierre était un cerisier qui existe toujours. Et c’est après un dernier regard dans sa direction que tu pris la direction du Nord du pays, quittant ainsi Londres pour finir le siècle à te balader de ville en ville, de demeure en demeure, repensant parfois à cette douce enfant lorsque tu voyais des petites filles dans la rue. Tu voulais des enfants mais jamais tu n’en aurais bien que les succubes soient aptes à pouvoir en avoir. Ces petits êtres étaient ta faiblesse malgré ton âme d’une noirceur profonde.
Une fois ton périple anglais terminé, le vingtième siècle pointa le bout de son nez, le moment pour toi de prendre la direction des États-Unis.
XXème siècle : L’Amérique.
Tu arrivas sur la terre de l’oncle Sam après des années de voyage pour gagner ce nouveau continent en 1905. Tu t’établis dans un petit club bien connu et tu regardas le monde évolué tout en continuant ta vie. Les guerres ? Tu les avais connus mais tu te battais contre des harpies et des sirènes, fuyant finalement au bout d’un moment car cela t’avait affaibli. Tu dus te nourrir pour continuer de pouvoir survivre. Finalement, c’est en 1945 que tout redevint à la normal mais beaucoup étaient morts pendant cette guerre, dont le démon qui t’avait adopté. Tu étais couverte de sang et sans la cicatrisation rapide dont les membres de ton espèce était coutumier, tu serais certainement morte. Cependant, tu pus reprendre tes activités pour reprendre le cours de ta vie et retrouver facilement un club où travailler. Tu étais à fond dans toutes les avancées technologiques, appréciant de pouvoir tester de nouvelles choses. La mode ? Tu adorais cela. Tu troquais tes robes sans problème pour des pantalons ou des shorts ou des mini-jupes. Tu étais d’une féminité et d’un glamour sans pareil. Ton business fonctionnait très bien mais tu ne restais pas en place. C’était impossible pour toi. Alors, tu visitas plusieurs villes afin de graver ce pays dans ta mémoire, aspirant des âmes à droite et à gauche, finissant par prendre l’avion pour la première fois de ta vie lorsque la fin du vingtième siècle arriva. Direction le Japon.
XXIème siècle, moitié 1 : Le Japon.
Le soleil levant. Le vingt-et-unième siècle marqua l’essor de la Jpop et de la Kpop dans le monde. Tu t’amusais de ce phénomène, de ces gens qui voulaient approcher leurs idoles, se dévouant à eux et ayant l’impression de les trahir lorsqu’ils voyaient une autre fille. Combien d’homme tu avais tué car ils se considéraient comme infidèles ? Bien trop. Plutôt qu’être désespérée, tu étais amusée. Ce fut d’ailleurs à cette période que tu décidas de faire de la moto, portant des tenues plutôt sexy et te rendant souvent près de lieux où travaillent des geishas. Tu te retrouvais dans leur manière, c’était plutôt amusant au fond. Tu vécus à Tokyo ainsi qu’à Okinawa, faisant des études de management lorsque tu étais dans la capitale. Les étudiants étaient tellement infidèles, un vrai régal. Tu tuais toujours sans remords, ta propre survie comptais. Tu te fis même entretenir, ce qui t’amusas. Cet homme croyait pouvoir t’avoir sous ton contrôle ? Il mourut dans d’atroces souffrances.
Tu ne restas pas longtemps au pays du soleil levant, décidant de partir pour l’Inde pour l’autre moitié du siècle.
XXIème siècle, moitié 2 : L’Inde.
L’inde, le soleil, les épices, le repos. Tu découvris ce pays avec curiosité, appréciant ce dépaysement jusqu’à ce que tu tombes sur des polygames que tu ne pouvais tuer. Leurs femmes étaient consentantes pour être trompées, ne pas être les seules… C’était inimaginable pour toi. Celle qui voulait être la favorite. Tu regardas la scène d’un mauvais œil mais le fait est que ces vacances devenaient une torture tant tu ne pouvais pas manger autant d’âmes que tu le souhaitais. Tant et si bien que tu décidas de retourner en France pour voir comment les choses avaient changées à l’aube du vingt-deuxième siècle.
XXIIème siècle, moitié 1 : La France.
Ce siècle fut marqué par une envie de retourner à tes racines. C’est donc ainsi que tu arrivas sur Paris pour voir à quel point la ville avait changé, ce qui était plutôt appréciable au fond. Tu n’aurais pas supporter devoir encore faire face à leurs idées préconçues. Tu restas une dizaine d’année dans la capitale avant de visiter le reste du pays comme les Alpes, Marseille, Toulouse, Canne, Caen, Bordeau, Dieppe, Lille, finissant par un petit tour de la Belgique après avoir visité beaucoup d’autres villes. Tu adorais te balader, découvrir toutes les nouveautés de la langue et goûter aux spécialités culinaires. Tu découvris véritablement ce pays, appréciant ces nouveautés avant de t’envoler pour la Chine.
XXIIème siècle, moitié 1 : La Chine.
Si avant l’invention de l’avion, tu avais mis un an pour te rendre sur la terre de tes ancêtres, tu mettais très peu de temps maintenant pour t’y rendre. L’Asie était toujours aussi grande et la Chine était toujours ce pays où la main d’œuvre n’était pas chère, la qualité de l’air médiocre et des disparités dans les conditions de vie. Tu pus, d’ailleurs, facilement retrouver les descendants de ta famille, trouvant cela amusant de voir comment tout le monde avait évolué. Tu visitas aussi le palais, reconnaissant toutes les pièces, t’amusant lorsqu’ils parlaient de ton ancien mari. Il ne te manquait absolument pas… Après tout, la seule personne que tu avais aimée était Victor et, même si tu recherchais l’amour ainsi que l’affection, tu ne souhaitais pas non plus t’attachais à n’importe qui.
Un sourire nostalgique avait étiré tes lèvres en voyant cette terre s’éloigner par le hublot de l’avion, direction la Russie.
XXIVème siècle, moitié 1 : La Russie.
En vérité, tu n’avais pas grand-chose à faire de ce pays mais tu voulais surtout essayer la nourriture et le style de vie. Tu te remis au travail après un siècle à simplement profiter de la vie, bien que cela n’avait en rien gâchait ta fortune. Ce que tu n’avais pas arrêté était cette activité d’aspirer les âmes des infidèles, c’était la condition pour rester humaine. Tu visitas quelques grandes villes de la Russie, appréciant ce que tu voyais mais sans plus, tu avais vu mieux. Tu ne restas pas longtemps là-bas, juste assez pour apprendre la langue et réfléchir à l’endroit où tu pourrais t’installer pour les années à venir… C’est ainsi que tu pris un avion qui t’amena en Corée.
XXIVème siècle, moitié 2 + XXVème siècle : La Corée.
A la moitié du vingt-quatrième siècle, tu pris la direction de Séoul afin d’y monter ta propre affaire. Au cours des années, tu avais amassé une jolie somme d’argent, te permettant de créer ce club où des danseuses offrent généralement leur compagnie aux clients après leur prestation. Cela s’apparentait aux geishas et, bien entendu, tu étais l’attraction principale. Bon nombre de personnes venaient dans ce lieu pour t’admirer danser avec grâce et avoir ensuite une nuit avec toi. Rares étaient ceux qui en ressortaient vivants malgré tout, la plupart trompait leur conjoint et ton instinct criait de les tuer. Tu passas une bonne partie à vivre ainsi, faisant prospérer ton club en embauchant un personnel de qualité. Personne ne soupçonne que tu es la patronne puisque tu n’agis que lorsqu’on trouble la paisibilité de ton établissement du nom de [b]Cherry Blossom[/b]. Tu portes généralement des kimonos rouges, adoptant une tenue plus sexy lorsque tu sors en ville ou tuer tes proies. La seule chose dans ta vie qui t’a marqué autant que le passage de Alice fut ce bébé, Dong Hui. Enfants de loup, tu avais tué sa mère parce que celle-ci devenait folle et tu savais très bien que son père suivrait sa mort. Et cela ne manqua pas. En effet, tu n’eus qu’à manipuler ses rêves pour lui montrer sa femme morte et son cœur s’arrêta. Ils devinrent tous deux des pétales roses de fleurs de cerisier.
C’est à ce moment que tu entendis un enfant pleurer, te précipitant vers lui pour le prendre dans tes bras et le calmer. Tu n’en étais pas à ton coup d’essai, ayant rendu plusieurs enfants orphelins par le passé mais cette fois-ci était différente. Habituellement, c’était parce que l’un des deux parents avait été infidèle mais, pour lui, ce n’était pas pareil. Tu voulais simplement le protéger d’un danger. Alors sans plus de cérémonie, tu préparas des affaires pour ce petit garçon, le déposant à la porte de l’orphelinat avec une lettre qui contenait son identité. Mais, pour la première fois, tu eus du mal à t’en aller, t’accroupissant pour caresser sa joue douce. Tu ne savais pas pourquoi mais ton cœur te serrait, comme lorsque tu avais perdu ton enfant, comme lorsque Victor t’avait avoué la vérité sur votre relation. Pendant un moment, tu l’observas. Ce qui te sortit de ta contemplation fut un bruit dans la maison qui te sortit de tes songes et tu pris la fuite avant que la porte ne s’ouvre. Cependant, tu n’étais pas parti loin, te cachant derrière un arbre pour le regarder être pris dans les bras de cette femme. Le vent fit voler tes cheveux noirs en arrière comme pour te permettre de mieux voir cette scène. Pour la première fois, une larme glissa sur ta joue et ton ventre se tordit comme si on venait de t’enlever un morceau de toi. Tu restas un moment, plantée là, jusqu’à ce que le jour se lève et que tu reviennes à toi. Tu repartis au club, pendant à ce garçon mais te noya dans le travail pour l’oublier et ne pas flancher mais tu ne tins pas longtemps. Régulièrement, tu te posais devant l’endroit où il était, t’asseyant parfois dans un arbre pour l’observer. Tu balançais tes jambes dans le vide, souriant sans t’en rendre compte tandis que tu pouvais le voir grandir. Ce loup était comme ton protégé mais, à la différence de Alice, ce n’était pas son âme que tu voulais.
Tu continuas de le surveiller jusqu’à ses quinze ans, ne pouvant plus ensuite t’éclipser trop longtemps à cause de ta faim et de ton travail. Alors, tu repris ta vie, pensant parfois à ce jeune loup, en espérant le revoir un jour. Tu sais que la vie te le mettra sur le chemin si vous deviez vous recroiser, en attendant, tu mènes ton activité d’une main de maître et continue de croquer la vie à pleine dent.</div><div class="news">HISTOIRE</div> <table><td><div class="imgprz" style="background-image:url(https://66.media.tumblr.com/5c8d4dcc1647363c927cc64c46dfbd8e/tumblr_pdvm6tE7JN1wmlo63o4_250.png)";></div></td><td><div class="brpr3">Je m'appelle <strong>Yuki</strong> et j'ai <strong>24</strong> ans. J'ai connu le forum grâce à <strong>Lala, toujours :18: </strong>. Je peux venir <strong>every day</strong>. Je voudrais vous dire : <strong>Love love :17:</strong></div></td></table> </div> | Metamorphe | |
| |
|
|
|
- Code:
-
<link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Open+Sans|Oswald:400,700" rel="stylesheet"/><div class="content_fiche_presentation_arte"><div class="block_purple_deco_top"></div> <div class="avatar_personnage_pseudo"><img src="https://i.imgur.com/G1vsVl0.gif"/></div><ul><li>Feng Mei Lan</li><li>feat. Seo Soo Jin [(G)I-dle]</li><li>815 ans</li><li>Sino-française</li><li>Mystiques (succube)</li><li>bisexuelle</li><li>Riche cachée</li><li> Gérante d’une salle d’hôtesse</li><li>Danseuse traditionnelle</li></ul><p> † Elle est née le 7 mai 1620 en France. † Son établissement est de luxe, on peut presque apparenter ses employées à des geishas tant le mot d’ordre est glamour chic. Tous les soirs, un show est assuré par des employées et parfois par Mei Lan elle-même. † Elle peut se montrer très douce mais pour mieux attirer l’ennemi. † Elle se compare souvent à la mante religieuse qui dévore son partenaire pendant l’ébat… Sauf qu’elle aspire son âme. † Il ne faut pas s’arrêter à son visage qui peut lui donner un air angélique, c’est un véritable démon. † Le fait qu’elle soit succube est comme une revanche pour sa vie en tant qu’humaine. † Son plus grand rêve est, malgré tout, de pouvoir avoir un enfant. † Elle a un excellent contact avec les enfants… Beaucoup plus qu’avec les adultes. † Elle tient des cahiers où elle marque le nom de tous les enfants qu’elle a rendu orphelin et qu’elle a déposé aux portes de l’orphelina ou dans de la famille. Elle note aussi la raison pour laquelle ils sont mort. † Elle porte beaucoup de rouge, de kimono ou des tenues sexy. † La sous-estimer revient à signer son arrêt de mort. Elle peut se montrer très violente et un tantinet susceptible. Elle ne supporte pas qu’on la prenne de haut. † Elle sait être mignonne quand il le faut. † Sa fleur emblématique est celle du cerisier, rose quand elle a tué sa victime, blanche pour quand elle veut exprimer un sentiment positif… Autant dire qu’elle a très rarement fait apparaitre des fleurs blanches. † Elle tient très mal l’alcool et quand elle en boit, elle devient presque une gamine. † De prime abord, on peut penser qu’elle est chaleureuse ou très ouverte pour draguer mais, en fait… Elle peut être pire qu’une armoire à glace. † Dans sa vie, elle a tué de nombreuses sirènes et harpies. Elle ne les supporte clairement pas. † Elle agit beaucoup dans son intérêt. † Elle a été mariée dans le passé mais disons qu’elle a été très heureuse de devenir veuve. † Si elle poste des choses cute sur instagram, il faut savoir qu’elle est une adepte du gore. † C’est une excellente cuisinière, elle a appris beaucoup lors de ses différents voyages. † Elle est multilingue et parle : français, chinois, anglais, japonais, indien, russe, grec, coréen. † Elle a une excellente mémoire mais évite de s’y fier. † Si elle n’est pas maquillée et bien habillée, impossible de la faire sortir tant elle a besoin de se sentir belle. † Malgré sa fortune amassée, ce n’est pas le genre à le crier sur tous les toits, gardant son argent pour elle ou les associations. † Elle a pour animal de compagnie, un corbeau… Ou plutôt un métamorphe. † Malgré sa haine des sirènes et des harpies, elle peut en embaucher mais les garde à l’œil. † Elle est très maternel avec ses employées, tant qu’on ne fait pas de bêtise, on n’a pas l’impression que c’est la patronne. † Elle a une salle pour punir tous ceux mettent en péril le bon fonctionnement du Cherry Blossom, que ce soit employé ou client. † Sans son café du matin, elle est tout simplement exécrable. † Ses pêchers mignons sont le sucre et le citron. † Elle adore les fleurs et connait les significations… Elle rêve secrètement de recevoir des camélias. † Il n’est pas rare qu’elle se bagarre et qu’elle revienne avec des coups, heureusement qu’elle cicatrise vite. † Elle a des pouvoirs : Manipulation des rêves - Déplacement rapide - Force décuplée -Manipulation de la réalité - Télépatie † Elle est très bonne pour faire des allusions perverses à tout moment. † Elle a très peu embrassé dans sa vie, comme elle a peu aimé. La seule fois où elle a aimé, elle s’est retrouvée avec le cœur brisé. † C’est une très bonne menteuse. † Elle cache très bien sa nature de succube, si elle ne le dit pas, on ne peut pas le deviner. † Elle a un tatouage de fleur de cerisier dans le dos (<a href="https://www.instagram.com/p/BuZLM7oHgvg/?utm_source=ig_share_sheet&igshid=cnu9v746nspn">aperçu</a>). † Elle est directe, si elle doit dire quelque chose, elle le dira.</p><p>‡ Charismatique ‡ Têtue ‡ Susceptible ‡ Jalouse et Possessive ‡ Distinguée ‡ Dominatrice ‡ Hypocrite ‡ Sadique ‡ Perverse ‡ Réfléchie mais impulsive ‡ Lunatique ‡ Charmeuse ‡ Bagarreuse ‡ Gentille, douce et chaleureuse… Si elle veut bien le montrer ‡ Sensible derrière sa carapace ‡ Féminine ‡ Gourmande ‡ Attentive ‡ Observatrice ‡ Franche.</p><div class="titre_sections_fiche">Anecdotes</div><div class="titre_sections_fiche">Caractère</div><div class="histoire_paragraphe_f">XVIIème siècle : Paris, France.
Un cri, ou plutôt un pleure, se fit entendre dans la douce nuit qui assombrissait les rues de Paris. Un sept mai de l’année 1620, ce bruit, ce fut toi qui le produit. Toi, la petite fille tant attendue de Monsieur et Madame Feng, habitant dans une petite cabane dans la partie chinoise de la ville de la ville. Il y avait à peine 50 personnes dans ce qu’on peut appeler bidonville. Elles vivaient d’agriculture, de petits travaux et étaient, pour la plupart, vues comme des esclaves. Ta mère s’occupait de la lessive chez un couple de noble tandis que ton père soignait quelques paysans qui ne pouvait s’offrir les soins des docteurs blancs. Les grands se moquaient de son soi-disant statut de médecin alors qu’il excellait dans son domaine… La médecine chinoise était encore méconnue. Ils étaient venus dans ce pays, pensant pouvoir enfin s’épanouir mais ils vivaient dans la précarité, rêvant malgré tout d’avoir un enfant qui ne venait pas, jusqu’à ce jour. Ils étaient heureux d’accueillir cette petite poupée que tu étais. La lune, ce soir-là, leur donna une magnifique vision de toi, pleurant à chaude larme mais destinée à devenir une jolie jeune fille avec une belle force de caractère. Alors, ils choisirent la particule Mei (梅) qui signifie Belle Fille puis, comme c’était le printemps et que ta mère prenait toujours soin de sa magnifique orchidée, ils mirent la particule Lan (兰). Tu n’étais plus un bébé anonyme mais tu étais Feng Mei Lan. Ta première année de vie se passa collée contre ta mère dans un joli bandeau confectionnait par une habitante de votre quartier. Elle était toujours là pour vous aidez et c’était comme une sœur pour ta génitrice. C’est grâce à cette femme que ta mère obtint un métier, certes dégradant, mais qui permettra à ta famille de vivre sans avoir peur du lendemain. Femme de chambre dans une grande maison parisienne. Oh tu ne savais pas tout ce que tes parents ont dû mettre de côté pour te permettre une enfance heureuse, tu ne t’en doutais pas un instant mais tu restais toujours d’une douceur incroyable, appréciant les cadeaux qu’ils t’offraient à Noël et ton anniversaire. Tout allait bien, tout aurait dû continuer à aller bien et pourtant…
Un jour, alors que tu jouais avec la fille des maîtres de tes parents, tu te retrouvas toute seule dans la rue, attendant qu’elle revienne avec des poupées. Mais, à son retour, tu n’étais plus là. Une pression sur ton nez, et te voilà à piquer un somme avant d’être transportée ailleurs. Dans une cage. Comme un animal. Chaque soir, des gens venaient vous voir, achetant parfois quelqu’un comme s’ils venaient acheter du sucre à l’épicerie. Tu voyais ces personnes opulentes déambuler devant toi, te regardant avec dédain avant de passer son chemin… Cet homme était comme eux physiquement mais il avait des choses en plus. Non seulement il avait les traits asiatiques et dégageait une aura puissante. Tu ne pus que le regarder avec des yeux vides. Tu n’avais plus de goût à la vie, pleurant chaque soir tant tes parents te manquaient, ne te doutant pas que cet homme les avait payés pour te kidnapper. Ils avaient juste besoin d’argent alors ils n’avaient pas hésité trop longtemps. C’est cet homme qui t’avait acheté qui te révéla ce terrible secret lorsque tu atteints l’âge de 16 ans. Pour lui tu étais prête à entrer dans le monde des adultes. Pendant ces cinq années, tu faisais le ménage, les repas, la lessive et la couture pour toutes les filles travaillant pour ton nouveau maître. Elles étaient toute d’une beauté presque surnaturelle avec leur incroyable blancheur et leur grâce. Tu appris de chacune d’elle à bien te tenir, à danser de façon sensuelle et à te forger une carapace. Tu étais la plus jeune. Tu étais comme leur sœur, tu étais comme leur fille. Elles s’occupaient de te former pour que tu sois ce magnifique pétale blanc sur scène, sachant très bien que tes nuits seront, bien souvent des cauchemars, une fois le temps de l’innocence envolé.
C’est cet homme qui te prit ta première fois, ne voulant pas que n’importe qui te déflore et quelques jours après, tu montas sur scène pour la première fois. Ton teint était d’un blanc parfait, tes lèvres étaient aussi rouges que ton kimono et tes yeux ressemblaient à ceux d’un chat ou d’une biche. Tu étais encore plus captivante que les autres filles grâce à cette jeunesse qui te caractérisait et c’est sans surprise que toutes les nuits, un homme différent venait dans ton lit pour profiter de tes courbes qui se développaient. Dans leur bras, tu oubliais l’abandon de tes parents. Dans leur bras, tu pleurais intérieurement, te sentant salie et souillée. Tu n’étais qu’un corps pour eux… Mais pas pour lui. Pas pour ce nouveau client. Tu avais dix-huit ans la première fois que tu le vis passer ces portes. Ils venaient deux fois par semaine et passait toujours la nuit avec toi. Il te regardait différemment des autres. Pour lui, tu n’étais pas qu’une enveloppe charnelle. Non, pour lui, tu étais une jolie rose blanche qui ne demandait qu’à être aimée. Et il avait raison. Elle ne souhaitait qu’être aimée et aimer en retour sans que cela lui laisse un goût amer dans la bouche.
Quelle naïveté.
Âgée de vingt-et-un ans, tu décidas qu’il était temps de fuir cet endroit avant qu’elle ne doive se fuir elle-même. Alors, avec celui pour lequel son cœur battait, elle décida de s’enfuir de cet endroit même si cela signifiait vivre précocement. Tant qu’il était là, tout irait bien n’est-ce pas ? En tout cas, c’est ce que tu croyais. Le soir de votre départ, tout était prêt pour que vous partiez mais c’était sans compter sur ces affreux maux de ventre qui te firent te tordre de douleur. Ton maître, alerté par tes cris, débarqua dans ta chambre tandis que la réalité te frappa en plein visage, confirmant l’hypocrisie des hommes. En effet, ton cher et tendre ne vint jamais ce soir-là, ni les autres soirs et tu pleurais silencieusement jusqu’à ce qu’ils viennent te rejoindre une nuit pour briser ton cœur un peu plus.
« [b]Victor… Je… Tu étais où ? J-J’ai fait une… - J’en ai rien à faire Mei Lan. En fait, j’en ai jamais rien à faire d’une catin comme toi, t’étais qu’une fille parmi les autres.[/b] »
Ces mots te blessèrent, tu entendais ton cœur se briser. Tu n’avais pu lui dire que tu avais fait une fausse couche. Non. Tu ne pouvais que le regarder tandis que minuit sonnait. C’était, désormais, le sept mai 1642. La première chose que tu fis fut de renifler avant que tout devienne plus sombre et qu’un nuage noir commence à s’introduire en toi. C’est alors que ton expression changea du tout au tout et que tu te rapprochas de Victor pour commencer à le séduire, pour commencer à t’unir avec lui sans qu’il comprenne ce que son corps lui disait et tu en profitas pour aspirer son âme et le tuer. Un sourire satisfait étira tes lèvres rouges.
Tu n’étais plus Mei Lan l’humaine mais Mei Lan la succube.
Le corps se transforma en un tourbillon de pétales de fleur de cerisier rose, symbole de ton premier meurtre. Le premier d’une longue série. Femme et homme qui faisaient souffrir leur femme y passaient. Tu contenais en toi une rage de vivre, une rage de vengeance et une envie de prendre cette revanche sur la vie. Tu haïssais ces parents qui délaissait leurs enfants, te souvenant de cette mère que tu n’as jamais pu être. Que ce soit l’humaine ou le démon, vous étiez en symbiose totale, deux entités vivants dans un même corps et tu es certainement l’un des rares démons qui laisse une place importante à sa part humaine dont le cœur s’est noirci avec le temps. Tu dévoras plusieurs âmes, obtint de jolies sommes d’argent d’hommes que tu séduisais et tu lisais. Tu lisais énormément, appréciant la philosophie avant tout et tu allais souvent au théâtre ou à l’opéra au bras d’un homme distingué, différent à chaque fois. Ta beauté presque irréelle plaisait beaucoup à ces hommes qui vivaient rarement plus d’une semaine après t’avoir rencontré. Tu tissas aussi des relations avec de grands écrivains et il n’était pas rare que tu te balades sur les bords de la Seine, admirant l’immense cathédrale de Notre Dame. Ta vie dans cette ville fut tourmentée au début mais la roue avait fini par tourner. Tu restas en France jusqu’en 1700. A ce moment, tu décidas de partir à la découverte de la Chine.
XVIIIème siècle : La Chine.
La terre de tes ancêtres, la Chine. Tu foulas ce sol quelques temps après ton départ de la France, te déplaçant toujours dans les meilleures conditions, volant des âmes de temps à autres. Désormais, même des innocents pouvaient y passer s’ils avaient le malheur de te regarder de travers. Tu menas ton bonhomme de chemin, finissant par arrivée à destination pour découvrir comment les autres membres de la famille Feng avaient vécu ou vivaient. C’est ainsi que tu appris l’existence de cousins, de cousines, ou alors était-ce déjà les enfants de cette génération ? En les regardant, tu étais envieuse de voir ces bambins avec eux. Ils ne savaient pas la chance qu’ils avaient. Quand tu les entendais te plaindre, tu les regardais d’un œil noir avant de passer ton chemin, voulant découvrir un peu plus de choses de ce pays. Peut-être pourrais-tu, discrètement, monter une petite affaire ? Tu étais douée en danse traditionnelle… En France, tu étais l’une des meilleures dans ce domaine mais tu dus te confronter à la réalité… En Chine, les filles étaient bien plus douées que toit mais tu ne te décourageas pas, montrant ainsi une nouvelle grâce au genre humain. Tu pensais parfois à ton ancienne vie en France, la personne qui t’avait acheté était encore en vie. C’était un démon. Tu l’avais appris lorsque cette succube s’était emparée de toi. Tu souriais en y repensant, l’aura qu’il avait dégagé quand tu l’avais rencontré, sa jeunesse éternelle, tu comprenais mieux maintenant que tu étais presque comme lui… Oui, presque. Car bien que tu appartenais à cette espèce, ton mode de fonctionnement était différent du leur.
Souvent, dans ces moments de nostalgie, tu secouais la tête puis allais te chercher une proie à dévorer, te plaisant à les séduire dans leur rêve avant de dévorer leur âme. Il arrivait que tu mettes le compagnon sous ton charme pour les obliger à assister à toute la scène avant de t’envoler, laissant derrière toi une personne abasourdie, sans souvenir de ce qu’il s’est passé. Tant et si bien qu’ils ne savaient plus que ces fleurs de cerisier étaient cette personne qu’ils aimaient mais qui s’était moquée d’eux en les trompant. Tu appréciais voir la vie s’effacer de leurs yeux, capter leur dernière étincelle puis te retirer pour reprendre ta vie. Traînant souvent dans de grands endroits, tu croisas l’empereur Qianlong un jour. L’occasion d’avoir un peu de pouvoir. Un sourire charmeur avait étiré tes lèvres tandis que tu t’approchais. Il tomba directement sous ton charme surnaturel et tu devins très vite sa quarante-quatrième femme, menant tout le monde en bateau. La seule chose qui te tenait réellement à cœur était d’aider les enfants. Tu montrais à tout le monde un visage doux, faisant penser que tu étais bienveillante, il n’en était rien. Tu t’en fichais clairement, tu avais le pouvoir et l’argent mais pas l’amour. Cet homme était encore et toujours accroché à l’amour qu’il portait à sa première femme. Il n’était pas capable de te donner un enfant alors tu le tuas, portant le deuil un temps, attirant la pitié d’un pays prêt à tout pour la douce et jeune Mei Lan. Tu étais une merveilleuse actrice.
Tu partis ensuite dans des contrées plus reculées, là où tu fus confronté à ta première rivale. Une harpie. Elle venait d’ailleurs et failli presque te tuer si tu n’avais pas réagi avant, la tuant de façon très sanguinaire. Tu admiras le rouge s’écouler de ce corps mort puis rentra pour te reposer, plus faible que jamais. Heureusement que les succubes avaient la capacité de cicatriser rapidement. Qianlong était mort depuis quelques mois, l’année 1800 allait arriver alors tu décidas de choisir une autre destination. Peut-être que l’Angleterre était une bonne option ?
XIXème siècle : L’Angleterre.
Dix ans. Cela t’aura pris une dizaine d’année pour arriver dans ce pays qui t’étais inconnu. Une nouvelle langue à apprendre mais tu n’en étais pas à ton coup d’essai et tu appris plutôt rapidement avant de te lancer à la recherche d’un travail qui pourrait te permettre de rencontrer tous ces infidèles qui t’attiraient naturellement. C’était clairement instinctif pour toi de les repérer. Rien de bien méchant. C’est d’ailleurs ainsi que tu t’étais retrouvé devant cette grande maison où se trouvait l’une de tes proies mais avant que tu ne puisses la tuer, le feu se répandit dans la demeure. Un incendie criminel. Une sirène plus précisément. Pourquoi ? Tu ne sus jamais mais cette petite idiote t’avait mis des bâtons dans les roues. Cependant, tu réussis à sauver l’enfant du couple à défaut de récupérer l’âme du père, te voilà à pouvoir prendre possession d’un souffle de vie encore plus pur. L’enfant était beau. C’était une petite fille du nom de Alice Bennet. Elle avait de magnifiques yeux bleus, des cheveux noirs longs et soyeux, elle n’avait que treize ans. Tu passas un pacte avec elle. Tu la vengerais, la protégerais, la servirais et en échange, non seulement elle devra te payer en âme à aspirer et, à la fin, tu pourras la tuer quand l’heure sera venue. C’était votre pacte. C’est à ses côtés d’ailleurs que tu te découvris l’existence de tes pouvoirs. La manipulation des rêves, tu l’avais depuis le début, pareil pour la manipulation de la réalité mais tu n’en avais pas conscience. En effet, c’est grâce à cela que tous les êtres que tu tuais se transformais en pétale de fleur de cerisier. Tu as développé au cours des dernières années une certaine force ainsi qu’une certaine vitesse mais ce que tu découvris fut la télépathie. En effet, lorsque Alice était dans une situation d’urgence, elle pouvait t’appeler à l’aide grâce à ce pouvoir, à ce lien qui vous reliez. Tu veillais sur elle, n’attendant que le jour où tu pourrais satisfaire ton envie d’aspirer son âme.
Et il faut dire qu’elle était souvent en danger.
La Reine avait mandé quelques personnes pour résoudre des enquêtes afin de pouvoir faire ce que Scotland yard ne pouvait pas faire. Ta protégée faisait partie de ces personnes, se mettant souvent en danger mais cela t’amusait plus qu’autre chose. Tu tuais des gens sans avoir besoin de te nourrir, tu déstabilisais souvent la jeune fille qui grandit à tes côtés, animé par une haine de vengeance. Tu désirais te rassasier de sa pureté mais tu ne pouvais pas. C’était limite frustrant. Cependant, tu pus reprendre des activités comme la couture, la cuisine, pouvoir porter une robe noire ou rouge selon les jours. Des tâches qui pouvaient sembler ingrates mais cela te faisait bien rire en fait. Tout ça pour une âme.
Puis vint ce jour.
Ton chemin croisa celui d’une sirène que tu n’eus pas de mal à reconnaître. Celle-ci était au service de la Reine, l’ensorcelait grâce à sa voix pour lui faire tout ce qu’elle voulait comme diriger presque le pays à sa place. Cette sirène charmait [b]TA[/b] proie. L’attirait à elle pour la tuer et Alice, elle obéissait à cette voix qui l’appelait. Tu vis rouge. Cette créature voulait la guerre ? Elle l’aura. Tu n’eus pas de mal à couvrir les oreilles de cette jeune fille d’une vingtaine d’année dont la fortune et la renommée faisaient pâlir celle que tu appelles, désormais, Ursula. Elle avait le physique et la voix de Ariel mais clairement la mentalité de cette horrible pieuvre. Ta voix, elle n’était pas aussi envoutante mais ta danse, si. D’une grâce et d’une élégance sans pareille. Une fois son ouïe perdue, tu dansas devant elle, la ramenant à toi, l’aidant à écorcher la sirène. Sa peau d’une blancheur sans tâche se couvrit de rouge, sa robe d’un rose si clair, se fonça alors que la sirène rendait son dernier souffle. Vous n’aviez point touché la Reine qui n’était qu’une victime des manigances de la créature de l’eau mais, maintenant que Alice était vengée, tu pouvais la dévorer. Tu la rendis belle. Une beauté à sa hauteur. Tandis que tu la déflorais, tu te rassasié de son âme qui étais encore meilleure que toutes celles que tu avais pu goûter.
Une âme pure.
Alice est probablement la seule de tes victimes qui ne devint pas pétales de cerisier roses. Au contraire. Pour elle, tu fis tomber des fleurs de cerisier blanches, symbole de la pureté et, parce que même si tu ne voulais que la tuer pour honorer votre pacte, tu t’étais occupée de cette lady comme si c’était ta propre fille. Tu restas digne en voyant le cercueil entrer en terre, recouvrant le bois de ces fleurs blanches avant que la terre ne le recouvre. L’arbre qui poussa derrière la pierre était un cerisier qui existe toujours. Et c’est après un dernier regard dans sa direction que tu pris la direction du Nord du pays, quittant ainsi Londres pour finir le siècle à te balader de ville en ville, de demeure en demeure, repensant parfois à cette douce enfant lorsque tu voyais des petites filles dans la rue. Tu voulais des enfants mais jamais tu n’en aurais bien que les succubes soient aptes à pouvoir en avoir. Ces petits êtres étaient ta faiblesse malgré ton âme d’une noirceur profonde.
Une fois ton périple anglais terminé, le vingtième siècle pointa le bout de son nez, le moment pour toi de prendre la direction des États-Unis.
XXème siècle : L’Amérique.
Tu arrivas sur la terre de l’oncle Sam après des années de voyage pour gagner ce nouveau continent en 1905. Tu t’établis dans un petit club bien connu et tu regardas le monde évolué tout en continuant ta vie. Les guerres ? Tu les avais connus mais tu te battais contre des harpies et des sirènes, fuyant finalement au bout d’un moment car cela t’avait affaibli. Tu dus te nourrir pour continuer de pouvoir survivre. Finalement, c’est en 1945 que tout redevint à la normal mais beaucoup étaient morts pendant cette guerre, dont le démon qui t’avait adopté. Tu étais couverte de sang et sans la cicatrisation rapide dont les membres de ton espèce était coutumier, tu serais certainement morte. Cependant, tu pus reprendre tes activités pour reprendre le cours de ta vie et retrouver facilement un club où travailler. Tu étais à fond dans toutes les avancées technologiques, appréciant de pouvoir tester de nouvelles choses. La mode ? Tu adorais cela. Tu troquais tes robes sans problème pour des pantalons ou des shorts ou des mini-jupes. Tu étais d’une féminité et d’un glamour sans pareil. Ton business fonctionnait très bien mais tu ne restais pas en place. C’était impossible pour toi. Alors, tu visitas plusieurs villes afin de graver ce pays dans ta mémoire, aspirant des âmes à droite et à gauche, finissant par prendre l’avion pour la première fois de ta vie lorsque la fin du vingtième siècle arriva. Direction le Japon.
XXIème siècle, moitié 1 : Le Japon.
Le soleil levant. Le vingt-et-unième siècle marqua l’essor de la Jpop et de la Kpop dans le monde. Tu t’amusais de ce phénomène, de ces gens qui voulaient approcher leurs idoles, se dévouant à eux et ayant l’impression de les trahir lorsqu’ils voyaient une autre fille. Combien d’homme tu avais tué car ils se considéraient comme infidèles ? Bien trop. Plutôt qu’être désespérée, tu étais amusée. Ce fut d’ailleurs à cette période que tu décidas de faire de la moto, portant des tenues plutôt sexy et te rendant souvent près de lieux où travaillent des geishas. Tu te retrouvais dans leur manière, c’était plutôt amusant au fond. Tu vécus à Tokyo ainsi qu’à Okinawa, faisant des études de management lorsque tu étais dans la capitale. Les étudiants étaient tellement infidèles, un vrai régal. Tu tuais toujours sans remords, ta propre survie comptais. Tu te fis même entretenir, ce qui t’amusas. Cet homme croyait pouvoir t’avoir sous ton contrôle ? Il mourut dans d’atroces souffrances.
Tu ne restas pas longtemps au pays du soleil levant, décidant de partir pour l’Inde pour l’autre moitié du siècle.
XXIème siècle, moitié 2 : L’Inde.
L’inde, le soleil, les épices, le repos. Tu découvris ce pays avec curiosité, appréciant ce dépaysement jusqu’à ce que tu tombes sur des polygames que tu ne pouvais tuer. Leurs femmes étaient consentantes pour être trompées, ne pas être les seules… C’était inimaginable pour toi. Celle qui voulait être la favorite. Tu regardas la scène d’un mauvais œil mais le fait est que ces vacances devenaient une torture tant tu ne pouvais pas manger autant d’âmes que tu le souhaitais. Tant et si bien que tu décidas de retourner en France pour voir comment les choses avaient changées à l’aube du vingt-deuxième siècle.
XXIIème siècle, moitié 1 : La France.
Ce siècle fut marqué par une envie de retourner à tes racines. C’est donc ainsi que tu arrivas sur Paris pour voir à quel point la ville avait changé, ce qui était plutôt appréciable au fond. Tu n’aurais pas supporter devoir encore faire face à leurs idées préconçues. Tu restas une dizaine d’année dans la capitale avant de visiter le reste du pays comme les Alpes, Marseille, Toulouse, Canne, Caen, Bordeau, Dieppe, Lille, finissant par un petit tour de la Belgique après avoir visité beaucoup d’autres villes. Tu adorais te balader, découvrir toutes les nouveautés de la langue et goûter aux spécialités culinaires. Tu découvris véritablement ce pays, appréciant ces nouveautés avant de t’envoler pour la Chine.
XXIIème siècle, moitié 1 : La Chine.
Si avant l’invention de l’avion, tu avais mis un an pour te rendre sur la terre de tes ancêtres, tu mettais très peu de temps maintenant pour t’y rendre. L’Asie était toujours aussi grande et la Chine était toujours ce pays où la main d’œuvre n’était pas chère, la qualité de l’air médiocre et des disparités dans les conditions de vie. Tu pus, d’ailleurs, facilement retrouver les descendants de ta famille, trouvant cela amusant de voir comment tout le monde avait évolué. Tu visitas aussi le palais, reconnaissant toutes les pièces, t’amusant lorsqu’ils parlaient de ton ancien mari. Il ne te manquait absolument pas… Après tout, la seule personne que tu avais aimée était Victor et, même si tu recherchais l’amour ainsi que l’affection, tu ne souhaitais pas non plus t’attachais à n’importe qui.
Un sourire nostalgique avait étiré tes lèvres en voyant cette terre s’éloigner par le hublot de l’avion, direction la Russie.
XXIVème siècle, moitié 1 : La Russie.
En vérité, tu n’avais pas grand-chose à faire de ce pays mais tu voulais surtout essayer la nourriture et le style de vie. Tu te remis au travail après un siècle à simplement profiter de la vie, bien que cela n’avait en rien gâchait ta fortune. Ce que tu n’avais pas arrêté était cette activité d’aspirer les âmes des infidèles, c’était la condition pour rester humaine. Tu visitas quelques grandes villes de la Russie, appréciant ce que tu voyais mais sans plus, tu avais vu mieux. Tu ne restas pas longtemps là-bas, juste assez pour apprendre la langue et réfléchir à l’endroit où tu pourrais t’installer pour les années à venir… C’est ainsi que tu pris un avion qui t’amena en Corée.
XXIVème siècle, moitié 2 + XXVème siècle : La Corée.
A la moitié du vingt-quatrième siècle, tu pris la direction de Séoul afin d’y monter ta propre affaire. Au cours des années, tu avais amassé une jolie somme d’argent, te permettant de créer ce club où des danseuses offrent généralement leur compagnie aux clients après leur prestation. Cela s’apparentait aux geishas et, bien entendu, tu étais l’attraction principale. Bon nombre de personnes venaient dans ce lieu pour t’admirer danser avec grâce et avoir ensuite une nuit avec toi. Rares étaient ceux qui en ressortaient vivants malgré tout, la plupart trompait leur conjoint et ton instinct criait de les tuer. Tu passas une bonne partie à vivre ainsi, faisant prospérer ton club en embauchant un personnel de qualité. Personne ne soupçonne que tu es la patronne puisque tu n’agis que lorsqu’on trouble la paisibilité de ton établissement du nom de [b]Cherry Blossom[/b]. Tu portes généralement des kimonos rouges, adoptant une tenue plus sexy lorsque tu sors en ville ou tuer tes proies. La seule chose dans ta vie qui t’a marqué autant que le passage de Alice fut ce bébé, Dong Hui. Enfants de loup, tu avais tué sa mère parce que celle-ci devenait folle et tu savais très bien que son père suivrait sa mort. Et cela ne manqua pas. En effet, tu n’eus qu’à manipuler ses rêves pour lui montrer sa femme morte et son cœur s’arrêta. Ils devinrent tous deux des pétales roses de fleurs de cerisier.
C’est à ce moment que tu entendis un enfant pleurer, te précipitant vers lui pour le prendre dans tes bras et le calmer. Tu n’en étais pas à ton coup d’essai, ayant rendu plusieurs enfants orphelins par le passé mais cette fois-ci était différente. Habituellement, c’était parce que l’un des deux parents avait été infidèle mais, pour lui, ce n’était pas pareil. Tu voulais simplement le protéger d’un danger. Alors sans plus de cérémonie, tu préparas des affaires pour ce petit garçon, le déposant à la porte de l’orphelinat avec une lettre qui contenait son identité. Mais, pour la première fois, tu eus du mal à t’en aller, t’accroupissant pour caresser sa joue douce. Tu ne savais pas pourquoi mais ton cœur te serrait, comme lorsque tu avais perdu ton enfant, comme lorsque Victor t’avait avoué la vérité sur votre relation. Pendant un moment, tu l’observas. Ce qui te sortit de ta contemplation fut un bruit dans la maison qui te sortit de tes songes et tu pris la fuite avant que la porte ne s’ouvre. Cependant, tu n’étais pas parti loin, te cachant derrière un arbre pour le regarder être pris dans les bras de cette femme. Le vent fit voler tes cheveux noirs en arrière comme pour te permettre de mieux voir cette scène. Pour la première fois, une larme glissa sur ta joue et ton ventre se tordit comme si on venait de t’enlever un morceau de toi. Tu restas un moment, plantée là, jusqu’à ce que le jour se lève et que tu reviennes à toi. Tu repartis au club, pendant à ce garçon mais te noya dans le travail pour l’oublier et ne pas flancher mais tu ne tins pas longtemps. Régulièrement, tu te posais devant l’endroit où il était, t’asseyant parfois dans un arbre pour l’observer. Tu balançais tes jambes dans le vide, souriant sans t’en rendre compte tandis que tu pouvais le voir grandir. Ce loup était comme ton protégé mais, à la différence de Alice, ce n’était pas son âme que tu voulais.
Tu continuas de le surveiller jusqu’à ses quinze ans, ne pouvant plus ensuite t’éclipser trop longtemps à cause de ta faim et de ton travail. Alors, tu repris ta vie, pensant parfois à ce jeune loup, en espérant le revoir un jour. Tu sais que la vie te le mettra sur le chemin si vous deviez vous recroiser, en attendant, tu mènes ton activité d’une main de maître et continue de croquer la vie à pleine dent. </div><div class="titre_sections_fiche2">Histoire</div><div class="block_purple_deco_bottom"></div><img src="https://66.media.tumblr.com/5c8d4dcc1647363c927cc64c46dfbd8e/tumblr_pdvm6tE7JN1wmlo63o4_250.png" class="roliste_avatar"/><div class="infos_roliste_fiche"/>Je m'appelle [b]Yuki[/b] et j'ai [b]24 ans[/b] ans. J'ai connu le forum grâce à [b]Lala, toujours :18: [/b]. Je peux venir [b]every day[/b]. Je voudrais vous dire : [b]Love love :17: [/b]</div><div class="copyright_artemis">artemis | <a href="http://epicode.bbactif.com/">www</a></div></div> | Metamorphe | |
| |